Le 4 octobre dernier, Viwe Tyibilika a brillamment soutenu sa thèse intitulée « Exploring the management of redox status in wine yeast species : impact on the production of aromatic compounds » à l’Université de Stellenbosch.
Cette thèse, cofinancée par Lallemand Oenology et SA Wine, a été réalisée dans le cadre d’une collaboration entre l’UMR Sciences pour l’œnologie, INRAE, Université de Montpellier, l’Institut Agro Montpellier et South African Grape and Wine Research Institute, et l’University of Stellenbosch, en cotutelle entre les deux universités.
Félicitations également à ses directeurs de thèse Dr. Carole Camarasa et Prof. Benoit Divol.
Les recherches de Viwe permettent de mieux comprendre le métabolisme des non-Saccharomyces et ce qui les différencie des Saccharomyces en termes de capacité fermentaire, ainsi que l’effet de certaines vitamines sur la capacité fermentaire des levures.
Les principales conclusions de sa thèse sont les suivantes :
Contrairement à S. cerevisiae, certaines espèces non-Saccharomyces peinent à fermenter en raison d’une régénération insuffisante du NAD+. Le NAD+ est un cofacteur (ou coenzyme) impliqué dans un certain nombre de voies métaboliques essentielles, nécessaires au bon fonctionnement des cellules.
Le métabolisme redox propre à chaque levure se traduit par une production de métabolites et des performances de fermentation différentes. Les paramètres environnementaux tels que l’oxygène et les vitamines ont été évalués et leur impact sur l’équilibre redox des levures non-Saccharomyces étudiées a été démontré. Par exemple, il a été montré qu’une carence en vitamines spécifiques entraîne une mauvaise efficacité fermentaire et une altération de l’empreinte métabolique.
Publié Oct 22, 2024